On apprend beaucoup de choses aux enfants. Beaucoup de faits, beaucoup de théories. Par contre, souvent, les enfants n'apprennent pas à gérer la douleur physique ou émotionnelle. Bien au contraire. Comment réagit-on lorsque des enfants se plaignent d'avoir mal au corps (fièvre, maux de croissance, crise d'acné,...) ou à l'âme (peur de rater, divorce, confusion,...)?
Les réactions classiques ci-dessous montrent bien que la douleur physique comme émotionnelle n'est souvent pas prise au sérieux:
- "ça ira mieux, tu vas voir", "n'y pense plus", "prends un antidouleur", "rien à faire, chez toi, ça a toujours été comme ça", "bah, ça partira tout seul", "n'en parlons plus", "pauvre petit",...
Lorsque quelqu'un a mal, cela nous renvoie automatiquement à notre propre douleur, et un sentiment de reconnaissance s'installe... Mais voilà: n'avons-nous pas appris que la douleur est faite pour disparaître le plus rapidement possible? Et lorsque les symptômes perdurent, la personne qui se plaint est comme étiquetée: "mon enfant est surdoué", "mon enfant est hypersensible, comme moi, je capte les sentiments de chaque personne que je rencontre", "je ne peux pas fonctionner de cette façon et ils le savent, mais ils ne font rien pour changer", "c'est un trait de famille", etc. Et la personne qui souffre devient soit une victime, soit quelqu'un cherchant un traitement privilégié.
Et pourtant, la douleur n'est qu'une simple fonction corporelle. Tout comme notre corps nous permet de profiter de la vie à toute sorte de façons, il nous informe aussi sur ce qui se passe dans le monde qui nous entoure, sur notre intéraction avec lui, et sur ce qu'il nous fait croire en général et sur nous-mêmes.
Nos croyances nous sont souvent apportées depuis l'extérieur: la publicité, les programmes de télévision, la religion, le progrès technologique, l'éducation et la formation, les modes d'emploi, etc. Même à l'âge adulte, les informations et phénomès extérieurs continuent à nous dicter ce qui est "bien et juste"... ou du moins, ce qui semble "bien et juste". Alors que la nature est caractérisée par un grand équilibre, nous souffrons souvent d'un déséquilibre, nous avons trop d'un côté et trop peu de l'autre, et notre corps doit faire des heures supplémentaires pour rester physiquement en bonne santé, pour pouvoir sentir et réfléchir calmement. Nous avons perdu le contact avec la nature, et donc aussi avec notre propre nature. Penser, sentir et agir de manière consciente, voilà tout un art que nous avons à ré-apprendre.
Les scientifiques ont déjà analysé en long et en large les réactions anatomiques, biochimiques, physiologiques, neurologiques et autres de notre corps. Cela nous a permis de comprendre certaines choses. Mais la source de notre être physique se trouve autre part, dans une "puissance intelligente", difficile à emballer dans une théorie: "intelligence universelle", "chi", "élixir de vie", "tao", ou le fameux mot "Dieu" tant attaqué, ne sont que quelques mots pour désigner cette source de vie.
Cette force intelligente, qui est présente dans chacun de nous, utilise notre système nerveux pour se manifester dans chaque cellule de notre être. Elle nous permet de respirer, de digérer, de bouger, mais aussi de sentir, d'admirer, de créer, de tomber amoureux, et avant tout de FAIRE DES CHOIX. Comme le choix de vivre de manière consciente. Choisir ce que nous allons manger, comment nous allons réagir au monde qui nous entoure, ce que nous offrons aux autres, etc. L'importance du système nerveux en tant qu'élément facilitateur de la conscience humaine et en tant que transmetteur de notre intelligence innée est immesurable.
Les subluxations (dues à une vertèbre ou un segment de vertèbre bloqué ou déplacé) créent presque toujours une pression (tangible ou non) sur le système nerveux. Lorsque cela arrive, le corps ne peut plus fonctionner de façon optimale et les messages qui arrivent sont déformés. Les impulsions nerveuses circulant entre le système nerveux central et la périphérie du corps sont moins claires, changent de sens, et n'atteignent que partiellement ou lentement leur destination (organes, vaisseaux sanguins, glandes, articulations, ...). Une subluxation entraînera donc souvent un mauvais fonctionnement de certaines fonctions corporelles, même sans que la personne concernée s'en rende compte. Personne ne sent de différence le jour où il tombe en proie à une maladie dégénérative qui influencera le reste de sa vie. Pas besoin donc d'avoir mal pour prendre un premier rendez-vous avec un chiropraticien.
Le chiropraticien cherchera la subluxation, pour la corriger et la faire disparaître. Ainsi, la pression exercée sur le système nerveux disparaît également, et les nerfs peuvent à nouveau transmettre sans problèmes les impulsions nerveuses dans tout le corps. Et ces impulsions nerveuses comportent l'intelligence "universelle" innée qui permet à notre corps de fonctionner. En fait, c'est tout simple: sans subluxations, moins de douleur et une convalescence rapide; avec des subluxations, plus de douleur et une convalescence lente et partielle.
Beaucoup de personnes nous racontent une longue histoire faite de maux et de douleur lors de leur première visite chez nous. Parfois, elles disent même s'être habituées à vivre avec la douleur.
Conclusion: la douleur est bel et bien une alliée. Faites le vide dans votre tête et tentez de comprendre ce que votre corps vous raconte. Trouvez la cause et le remède. Nous vous y aiderons. Etant donné que le système nerveux transporte l'intelligence innée de tout être humain, et que le chiropraticien permet à cette intelligence de circuler librement dans tout le corps, il est souhaitable et même conseillé d'aller le voir souvent. Vous êtes les bienvenus!